politique-III]contrat social et liberté politique

Publié le par mmmmmm

1) La conception du pouvoir sous l'ancien régime
2) le changement de sens de la poltique à l'époque moderne
3) fonction et définition du contrat social
 4) la critique de l'expression  : "le droit du plus fort".

La pire privation de la liberté: la sujétion, dépendre de la volonté de quelqu'un d'autre. L'homme est originellement libre. Les inégalités naturelles peuvent se compenser. Les inégalités sociales sont produites par les sociétés et auraient pu ne pas être. Le contrat social permet donc de les rectifier. Le contrat social est la seule solution politique qui s'impose, un peuple ne peut se soumette à un tyran ou un roi pour une raison logique. Outre que la liberté définit fondamentalement l'homme ("l'homme est né libre"), pour se donner à un roi, il est nécessaire qu'il se donne à lui-même en premier lieu. La liberté politique se précède elle-même. De même, s'il était vrai qu'un peuple se donne à un roi, il faudrait qu'il puisse se reconnaître comme peuple. La volonté générale précède logiquement et ontologiquement tout acte de soumission. Il s'annule de lui-même. Il fait au contraire d'un peuple une simple association, une agrégation. Ce qui fait qu'un peuple est un peuple est cet acte de délibération par le quel chacun s'engage à renoncer à sa liberté naturelle pour la retrouver décuplée sous forme de liberté politique. Si le titre de l'oeuvre est "le contrat social", Rousseau ne le nomme pas ainsi au chapitre VI, livre I. "Du pacte" social. C'est une association, vue sous le jour de la promesse. Effectivement, un contrat est un engagement entre deux volontés individuelles. Elles s'engagent à échanger un bien volontairement. Le contrat s'annule si une des deux parties renonce à ses engagements. Or, ici, c'est un contrat que la volonté générale passe avec elle-même. Moins qu'un pacte, plus qu'un contrat. Chacun s'engage au service d'une cause commune mais reste aussi libre qu'auparavant, il ne fait que contracter avec lui-même. Plus qu'un contrat, c'est un accord de tous avec tous. Comme le phénix, le contrat social serait une volonté qui renaît de ses cendres. La volonté est libre si et seulement si elle se veut elle-même. Le seul bien légitime est logiquement un bien public. Au final, c'est la volonté générale qui se veut elle-même à travers les volontés individuelles. La liberté politique suppose l'aliénation de chacun. On le forcera d'obéir s'il ne veut pas suivre le mouvement général. C'est un problème du Contrat social. Hume demandait où et quand il a pu se réaliser. Sur les feuillles des arbres? ( Ecrits politiques). Ce groupement volontaire est rendu légitime en raisob de la souveraineté du peuple. Lui et lui seul peut être à l'origine du pouvoir politique auquel il se soumet. Il faudra une religion civile pour aider la volonté individuelle à sentir la nécessité de l'unité de la volonté générale.
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