Notes pour une réflexion sur l'histoire

Publié le par m12345

 

 

Introduction

 

Qu'est-ce que" faire histoire"?

 

 Une idée, un projet qui s'actualise, se réalise collectivement, qui fait date, référence.

Contre celà, il y a l'oubli, la dégénerescence de toutes choses, la répétition aveugle des phénomènes de la nature, les aléas et les approximations qui entravent les projets humains et les pervertissent. Les hommes rentrent dans l'histoire quand ils interrompent le cours répétitif et cycliques des événements naturels et lorsqu'ils s'engagent dans une trajectoire rectiligne. L'histoire est une aventure collective, par laquelle un peuple s'affirme et s'individualise, par laquelle il s'ouvre un accés au futur. Ce caractère collectif crée les conditions d'une conquête imprévisible dont les effets sont inouïs.

Mais la manifestation de cette liberté est un événement singulier, susceptible d'être perdu définitivement, au moins dans son idée.

Nous voulons voir comment les théories de l'histoire sont secrétement nourries par cette manifestation de la liberté et en même temps comment elles la recouvre et la transforment.

L'histoire devait être l'expérience d'une liberté humaine, les théories sont le symptômes de la raréfaction irréversible de cette expérience.

 

I) La définition de l'histoire à  partir de la liberté.

 

 

 jan Patocka (philosophe tchécoslovaque)

 Essais hérétiques Sur la philosophie de l'histoire

 

"Il y a histoire là où la vie devient libre et totale, où elle édifie consciemment un espace pour une vie pareillement libre, qui ne soit pas épuisée par la simple acceptation, un espace où, avec l'ébranlement du "petit" sens vital que comporte l'acceptation, la vie se résoud à tenter de se se doter elle-même d'un sens nouveau à la lumiére de la maniére dont se manifeste à elle l'être du monde dans lequel elle se trouve" p.64

 

Ce devenir de l'humanité que nous nommons histoire s'origine et se fonde à partir d'une découverte de la rationalité par l'humanité. Elle se manifeste dans la première forme de la politique accomplie, à savoir la cité grecque.

 

Sans la Cité grecque, l'histoire n'aurait pas eu de sens. La cité est décrite comme un ESPACE PUBLIC. Un lieu de confrontation des OPINIONS. On a le droit de ne pas être d'accord avec autrui sans se détruire.

 

Cette opposition des citoyens entre eux  donne une vitalité à la cité. Elle est la condition pour voir la vie en tant que vie politique et pas seulement en tant que vie biologique, c'est à dire vie individuele strictement repliée sur ses intérêts.

 

Cette expérience de la vie politique où les individus s'opposent est le lieu ou s' élabore en même temps une forme d'unité.

 

La politique serait le lieu où l'histoire commence. Les hommes batissent un espace public où ils deviennent acteurs et non pas simplement cosommateurs de la vie.

 

Références Annexes. Lecture de ethique à Nicomaque d'Aristote par a Arendt .

 Héraclite.

 

 

 

 

 

 

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