discours sur le bonheur. Quelques notes.

Publié le par m12345

Pourquoi considérons nous que le bonheur est  forcément fugace? Faut il assumer le bonheur quitte à passer pour un imbécile heureux ou bien considérer que les discours sur le bonheur sont un peu vains? Ce serait l'échec de la pensée du bonheur.

Dans quelle mesure un discours sur le bonheur peut se tenir tout ne tombant pas sur le coup d'une simplifications faciles? Pour celà, il faut en revenir à la sagesse grecque, une culture dans laquelle la question de la vie la meilleure est une question primordiale.

Bonheur- .

Etre heureux, est- ce  bénéficier d’avantages ou bien être juste, c’est à dire vouloir davantage subir l’injustice que la commettre  ?

Suffit-il de se faire plaisir pour être heureux ?

Si on évoque la notion de bonheur, on évoque aussi celle de vie. Il faut s’entendre à propos de celle-là. Ce n’est pas une notion simple Or déjà, nous pouvons distinguer entre trois types de vie : la vie biologique, la vie humaine et la vie parfaite ( divine, accomplie, une satisfaction éternelle).

La première ne saurait faire règle, ce serait un bonheur aveugle. Une vie animale uniquement  consacrée aux plaisirs ne peut être un but en soi. En tout cas, elle délivre une satisfaction bien présente. La seconde est peut-être inaccessible, mais elle peut être comprise comme une ouverture, une aspiration susceptible de venir bouleverser le cours de l’existence humaine.

Quel est le rapport entre le bonheur et le plaisir ? Suffit-il de se faire plaisir pour être heureux ? Si tel est le cas, nous revenons à la remarque précédente concernant la vie biologique.

La question comporte une articulation interne si nous confrontons la notion de vertu à celle de plaisir. La vertu, cette excellence, notion désuète, par laquelle un être laisse s’épanouir  sa disposition pour une activité. Cette valeur, ce mérite qui fait qu’un homme fait ce qu’il doit faire avant de se laisser aller, par un penchant naturel aux avantages offerts par sa situation.

Le bonheur qui résulte d’une action est il plus fonction du plaisir qui revient au sujet ou bien de l’effort, de l’excellence que ce dernier a cultivé ?

Nous verrons dans un premier temps que le plaisir ne s’oppose pas à la vertu, et qu’il peut, en dépit de toute apparence être un critère du bonheur ( Epicure). En effet, vouloir le bonheur sans le plaisir, ce serait priver la notion de  bonheur de la part de satisfaction immédiate qu’elle comporte. Il est possible de penser les deux sans opposer la vulgarité du plaisir à la noblesse de la vertu. Cela à condition de faire intervenir la notion de raison.

Ensuite, il faudra faire intervenir un équilibre entre les deux notions, le plaisir résultant d’une disposition vertueuse ( Aristote), mais le seul plaisir ne saurait constituer une voie vers le bonheur. La preuve est qu’une personne intempérante ferait un mauvais usage de sa richesse, ou un usage ridicule . Cependant, le plaisir vient couronner une activité réussie.

Enfin, si la raison garantit un bonheur qui ne soit pas informe ou ridicule, il faudra considérer que le vrai bonheur est l’exercice de la vertu en elle-même . Si il y a des faux plaisirs, il y a

 

 

Publié dans bonheur

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article