Suffit-il de se faire plaisir pour être heureux?

Publié le par m12345

 

Bonheur- .

Etre heureux, est- ce  bénéficier d’avantages ou bien être juste, c’est à dire vouloir davantage subir l’injustice que la commettre  ?

 

Suffit-il de vouloir les richesses et le pouvoir pour être heureux. Plus important que le bonheur était pour Socrate l'exigence d'être juste, de ne pas se contredire

Suffit-il de se faire plaisir pour être heureux ?

 

 



 

La question du bonheur n'est plus guère posée. Elle constituait pourtant une question primordaile pour les anciens. La question de la vie la meilleure. Ils considéraient que la vérité n'était pas seulement une affaiire de connaissance, mais une question de bien-vivre". L'effort philosophique était un effort pour changer sa vie. Un disciple essayait de changer et de se transformer au contact d'un maître. C était un enseignement.

Cette question apprtient à l'éthique. Que est le souverain bien qu'il est nécessaire de suivre. le problème est de savoir se situer par rapport au sage. est ce un idéal inatteignable. Comment y accéder pourtant?

 

Le bonheur comporte une part de plaisir et de satisfaction. Cette dernière est elle première ou seconde considérée par rapport à la vertu?

 

Dans tous les cas, le bonheur se définit comme une libération par rapport aux contingences et aux malheurs de la vie.

Le sage nous apprend à garder un raisonnement sobre face aux malheurs de la vie. Il n'essaie pas de se rendre plus malheureux qu'il n'est ( héautontimérouménos). Le mallheureux vit les événements comme un destin inéluctable. Il laisse son éloquence l'émouvoir

 

 

 

Si on évoque la notion de bonheur, on évoque aussi celle de vie. Il faut s’entendre à propos de celle-là. Ce n’est pas une notion simple Or déjà, nous pouvons distinguer entre trois types de vie : la vie biologique, la vie humaine et la vie parfaite ( divine, accomplie, une satisfaction éternelle).

La première ne saurait faire règle, ce serait un bonheur aveugle. Une vie animale uniquement  consacrée aux plaisirs ne peut être un but en soi. En tout cas, elle délivre une satisfaction bien présente. La seconde est peut-être inaccessible, mais elle peut être comprise comme une ouverture, une aspiration susceptible de venir bouleverser le cours de l’existence humaine.

Quel est le rapport entre le bonheur et le plaisir ? Suffit-il de se faire plaisir pour être heureux ? Si tel est le cas, nous revenons à la remarque précédente concernant la vie biologique.

La question comporte une articulation interne si nous confrontons la notion de vertu à celle de plaisir. La vertu, cette excellence, notion désuète, par laquelle un être laisse s’épanouir  sa disposition pour une activité. Cette valeur, ce mérite qui fait qu’un homme fait ce qu’il doit faire avant de se laisser aller, par un penchant naturel aux avantages offerts par sa situation.

Le bonheur qui résulte d’une action est il plus fonction du plaisir qui revient au sujet ou bien de l’effort, de l’excellence que ce dernier a cultivé ?

Nous verrons dans un premier temps que le plaisir ne s’oppose pas à la vertu, et qu’il peut, en dépit de toute apparence être un critère du bonheur ( Epicure). En effet, vouloir le bonheur sans le plaisir, ce serait priver la notion de  bonheur de la part de satisfaction immédiate qu’elle comporte. Il est possible de penser les deux sans opposer la vulgarité du plaisir à la noblesse de la vertu. Cela à condition de faire intervenir la notion de raison.

Ensuite, il faudra faire intervenir un équilibre entre les deux notions, le plaisir résultant d’une disposition vertueuse ( Aristote), mais le seul plaisir ne saurait constituer une voie vers le bonheur. La preuve est qu’une personne intempérante ferait un mauvais usage de sa richesse, ou un usage ridicule . Cependant, le plaisir vient couronner une activité réussie.

Enfin, si la raison garantit un bonheur qui ne soit pas informe ou ridicule, il faudra considérer que le vrai bonheur est l’exercice de la vertu en elle-même .

Si il y a des faux plaisirs, il y a une valeur suprême qui provient des actes de la raison elle-même. La raison doit être radicalement indépendante du plaisir, ce qui n’interdit pas le sage de vivre le plair de façon mûrement réfléchie.

D’un point de vue général, on peut définir une vie heureuse comme une vie tempérante, mesurée, dans laquelle les plaisirs et les douleurs ne s’imposent pas les uns aux autres, mais se compensent.

Une vie entièrement soumise au plaisir serait intenable, de même qu’une vie entièrement privée de

Plaisir.uy

 

 

 

IA                  Bonheur et plaisir.

L’Hédonisme. Théorie d’après laquelle une vie sans plaisir ne vaut pas la peine d’être vécue.En réalité, la philosophie d'Epicure est un ascétisme. Si le plaisir est le but de la vie humaine, c'est à condition de s'en tenir aux plaisirs les plus proches des besoins les plus simples.

Elle est difficile à entendre par  les théories ( Platon, les stoiciens, Aristote) qui considèrent que le plaisir est ce qui nous détourne de notre vraie chemin.

Dame nature saurait pourtant  nous conduire par la main. Suivre nos penchants, ce n’est pas forcément se dévoyer et tomber dans la luxure, c’est aller à l’essentiel d’une vie toujours trop courte, dans laquelle tout moment de plaisir perdu est un dommage irréversible. Il faudrait adopter comme méthode de refuser tout ce qui nos éloigne d’un plaisir simple. Par exemple, les autres, les ennuyeux qui nous empêchent de goûter entièrement nos activités.

Que faire du jugement selon lequel ceux qui disent systématiquement oui au plaisir n’ont aucun pouvoir sur eux-mêmes ?  Ce n’est pas le plaisir qui est mauvais en lui-même, mais l’usage qui en est fait.

Le problème du plaisir, c’est qu’il n’est pas forcément pur, c’est à dire qu’il ne se suffit pas entièrement à lui-même. Selon Platon, (Livre IX de la république),  il y a trois types de plaisirs différents. S’ils ne se suffisent pas à eux-mêmes, ils doivent être mis sous la direction d’une instance supérieure, telle l’intelligence.

Pourtant Epicure lui-même se défend  des conséquences catastrophiques d’une vie menée par des plaisirs déreglés

Il doit être fait un usage constant de notre raison vigilante. Avoir subi un régime draconien pendant longtemps ne nous permet pas de nous autoriser des excés alimentaires. La sagesse pratique nous demande en permanence de réactualiser l'arithmétique des plaisirs et des peines. La philosophie nous demande de chercher à être heureux maintenant, sans tarder, alors que Platon ( rep VII) nous demandait d'attendre notre cinquantième année. Si on compare les plaisirs et les douleurs du corps aux malheurs et ax bonheurs de la vie, la philo peut être comparée à une médecine de l'âme, qui nous demande de nous livrer à un régime, une diététique en sélectionnant strictement  ce qui peut nous rendre heureux ou malheureux.

Le bonheur est ce que vise le sage en atteignant l'ataraxie, c'est à dire la sérénité, la paix de l'âme. Lucréce compare le sage à un homme qui regarde au loin des marins en train de lutter contre la tempête. La philosophie se définit par la sagesse pratique, par la prudence grâce à laquelle on peut éviter ou minimiser les coups du sort.

Elle conditionne nore accés à la vérité. Elle est un exercice aussi bien théorique que pratique

 

 

  I B Bonheur et activité.

 

Le sage Epicurien se libérait des malheurs et trouvait son salut de façon individualiste. Comme si dans un temps de guerre toute cité était détruite. Il en allait autrement pour le citoyen chez Aristote qui trouve son accomplissement et son bonheur dans la Cité.

 

Etre heureux, c'est s'accomplir sa nature, faire ce pour quoi on est fait. Le bonheur se situe dans le mouvement de réalisation d'un projet, d'une activité. On peut être malheureux en ne faisant pas ce pour quoi on est fait et en faisant ce pour quoi on n'est pas fait.

Certes l'activité qui nous rend heureux suppose une disposition, un talent, quelquechose de naturel, une facilité. Mais cette dfisposition ne serait rien si elle n'était pas exercée.

 

aristote pose la question de la vie la plus heureuse, la plus épanouie, c'est à dire accomplie.

 

La méthode utilisée par aristote est de partir de ce qui est connu pour nous et non en soi. L'idée de la vie heureuse dépend de la façon dont nous vivons.

Le "bien et le bonheur" peuvent être définis par le plaisir dans le cas de ceux qui vivent essentiellement pour les jouissances. celà peut amener à l'avidité, à la bestialité. Mais aristote relativise un jugement de valeur par rapport au peuple. Ceux qui font partie des classes dirigeantes peuvent aussi sombrer dans les excés, tels Sardanapale.

Le seconde définition possible du bonheur se fait en fonction de la vie politique et rllr fait intervenir l'honneur. Le citoyen préfère des plaisirs qui lui prennent plus qu'ils ne lui donnent, mais qui lui apporteront la recnnaissance et la considération.L'avantage de définir le bonheur par l'honneur, c'est que celà profite à la communauté politique. le désavantage, c'est que l'honneur n'est pas un bien intime à celui qui le posséde. il dépend d'un point de vue extérieur. il constitue un effet e réputation. La vertu, l'excellence aristocratique, serait la vrsion authentique de l'honneur, mais possédant la vertu " on peut passer sa vie entière à dormir, à ne rien faire, ou à supporter les grands maux ou les pires infortunes". L'excellence doit trouver les myens de s'accomplir.

La troisième définition du bonheur est la vie contemplative. Elle comporte un plaisir pur, élevé, continu. Elle est la vie de l'esprit qui se pense lui-même e façon continue.

 

Explication du texte " Un plaisir pourrait s'identifier avec le plus grand  bien", même en admettant que la plupart des plaisirs se trouvent être absolument mauvais".

 

Si le philosphe suppose que des plaisirs puissent être absolument mauvais, c'est qu'il suppose par ailleurs qu'il peut exister une approche raisonnable du désir. Absolument signifie " pris en soi-même", considéré pour soi et non relativement à autre chose. Si

 

le bonheur pour aristote est plus une forme de prospérité, ou d'activité que de satisfaction. Il est eu-da 

Au livre IX de la république, Platon distinguait trois types de vie gouvernée chacune par une certaine Idée du bonheur.

 

La destination naturelle de l'homme est la société, selon Aristote. L' homme est par nature un animal politique. Le bonheur de l'individu est impensable indépendamment de celui de la communauté dans laquelle il vit. elle est une unité organique, qui englobe ses parties.

 

Il esiste trois formes de communauté. La plus naturelle et immédiate est la famille. Aristote reconnaissait que le sentiment d'affection entre les époux et pour l'enfant est fondamentalement important. Ensuite, il y a le bourg. La forme la plus développée de communauté est la cité, qui est le but et la raison d'être finale des deux premières.

 

 

Aristote fait un débat sur le communisme, inspiré de Platon, par rapport à la mise en commun des biens.

platon pense la belle cité, la cité heureuse, kallipolis. Le politique doit essayer de créer un tissu social homogéne. Il doit composer une trame à partir de fils différents. Les accrocs dans ce tissu sont les différends entre les individus. Comment obtenir le tissu social le plus harmonieux?

Le bonheur dans la cité dépend à la fois du fait que les citoyens puissent partager et offrir leurs biens et en même temps pouvoir bénéficier d'une propriété individuelle. Le malheur dans la cité viendrait d'une trop grande inégalité entre les citoyens.

La mise en commun des biens serait naturelle et réaliserait la destination politique de l'homme. Or, les différends entre individus sont plus nombreux lorsque les biens sont mis en commun. En revanche, les individus gèrent mieux leurs affaires lorsqu’elles relèvent de la propriéte privée. Il est utile que les biens des individus puissent profiter aux autres membres de la communauté, mais il est important qu’ils puissent avoir accés à la propriété privée. il est naturel de faire profiter les autres des avantages dont on dispose; mais jusqu'où peut aller la mise en commun des biens?

 

 

 

  II) En quel sens peut on parler du bonheur comme d'un Souverain Bien?

 

Il ne signifie pas forcément ce qui doit être voulu, mais ce qui comporte la plus grande valeur. Il ne sigifie pas non plus ce qui serait le terme le plus élévé d'une progression. Il indique ce qui est compllet, parfait. Il ne fait pas partie d'un tout  ou d'une classe supérieure.

 

Il indique une norme éternelle, en tout cas antérieure à la volonté. Ce qui pose problème, car elle ne doit se déterminer qu'en fonction d'elle-même en ce qui regarde ce qu'elle doit faire ou ne pas faire.

 

Si on se demande lequel des deux est déterminant dans une vie réussie, bonheur ou vertu, on doit reconnaître que deux réponses s'imposent qui suivent un même but par deux chemins différents. L'epicurien accéde à la moralité en prenant conscience de son rapport au plaisir. Le stoÏcien accéde au bonnheur en chrachant avant tout le devoir, dont doit découler la satisfaction de l'estime de soi.

 

Dans les deux cas, ils considérent qu'il ya un lien analytique entre le bonheur et le devoir, c'est à dire une simple lien d'identité logique. Or, il s'agit en fait de deux notions hétérogènes.

 

Une vie parfaite ne saurait être telle si elle était accompagnée d'un bonheur qui n'était pas méritée, d'un bonheur qui arrive seulement par hasard. A l'inverse, une vie vertueuse ne saurait être complête si elle ne s'accompagnait pas d'une satisfaction proportionnée à ce devoir.

 

Le bonheur ne saurait accompagner une vie que si la volonté se détermine de façon autonome, à partir d'elle-même. Elle ne 'appuie pas sur l'expérience. C'est la raison qui va déterminer a-priori à partir d'elle-même ce qui est bien ou mal. Comment, en vérifiant si elle peut universaliser les prinipes de ses actions, en dépassant la simple généralié de maximes empiriques. 

 

Kant Critique de la raison pure p. 347 : " le bonheur est loin d'être pour notre raison le souverain bien. Elle ne l'approuve ' si ardemment que cette inclination le souhaite) que s'il s'accorde avec ce qui rend digne d'être heureux, c'est à dire avec une bonne conduite morale. D'un autre côté, la moralité seule et avec elle la simple qualité d'être digne d'être heureux ne sont pas non plus , tant s'en faut, le souverain Bien. Pour que le bien soit parfait, il faut que celui qui ne s'est pas conduit de façon à se rendre indigne du bonheur pusse espérer y participer".

 

Cela améne à postuler l'existence d'un Dieu. La religion va faire le lien entre la morale et le bonheur.

Publié dans bonheur

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